L'été est là et l'heure est aux vacances, aux retrouvailles en famille ou entre amis! Les lieux culturels tels que musées, cinéma mais aussi les salles de concert ont également pu rouvrir leurs portes. Voilà une belle occasion de se réjouir, et de découvrir (ou redécouvrir) des œuvres d'art qui, à travers le monde et l'histoire, ont célébré la musique à des fins festives, narratives, sacrées, entre autres... Voici ma sélection de dix œuvres d'art en musique.
1. Joueur de harpe de Kéros (2800-2300 avant J. C.) : la musique comme vecteur de récits
C’est dans les Cyclades, des îles situées au Sud-Ouest de la mer Égée et habitées dès la fin du VIe millénaire avant notre ère, que l’on trouve certaines des premières représentations de musiciens. Parmi les productions les plus emblématiques de l’art cycladique, on peut en effet citer les figurines en marbre, ou « idoles ».
Si ces dernières représentent le plus souvent des personnages féminins, c’est bien un homme que l’on voit installé sur un élégant trône. La pureté des formes et la géométrie de ses lignes est frappante et confère un caractère très moderne à cette sculpture retrouvée sur l’île de Kéros. Les membres tubulaires et la tête allongée au nez triangulaire sont caractéristiques de l’esthétique des Cyclades. D’autres détails étaient sans doute, à l’origine, ajoutés en peinture.
Bien que l’œuvre soit en partie lacunaire, on reconnaît que le personnage tient dans ses mains un instrument à corde, sans doute une harpe ou une lyre. Cette iconographie est assez rare puisqu’on ne recense qu’une dizaine de figurines de musiciens. La civilisation cycladique étant sans écriture, il est probable que ce musicien soit un poète qui déclamait des textes en chanson, tout en s’accompagnant d’une mélodie musicale. Ce joueur de harpe assumerait alors le rôle important de la transmission de récits.
2. La Mosaïque d'Orphée (IVe siècle après J. C.): la figure mythologique du musicien enchanteur
Dans la mythologie classique, la figure paradigmatique du musicien est celle d’Orphée, fils du roi de Thrace Œagre et de Calliope, Muse de la poésie épique. Son histoire est notamment racontée par le poète romain Ovide dans les livres X et XI de ses Métamorphoses. Peut-être car Orphée est également descendant de Zeus par ses deux parents, il parvient à créer des mélodies au charme tel qu’elles adoucissent les instincts les plus sauvages des animaux et insufflent un sensibilité divine aux végétaux et aux minéraux.
Cette mosaïque gallo-romaine, retrouvée au milieu du XIXe siècle, ornait autrefois le sol de la cour intérieure d’une ancienne villa à Blanzy-lès-Fismes, dans l’actuel département de l’Aisne. Constituée de tesselles de différents marbres colorés et de pâte de verre, ses contours sont bordés de frises végétales décoratives. Son style est typique des ateliers de mosaïque d’Italie ou d’Afrique du Nord.
Le talentueux Orphée prend place au milieu de deux arbres dont les branches abritent différents oiseaux, dont un paon et une chouette. Assis face au spectateur, il revêt un costume thrace et un bonnet phrygien. Ses mains défilent sur une lyre à neuf cordes – chacune symbolisant l’une des Muses. La douce musique produite par Orphée semble avoir attiré une cohorte d’animaux venus l’écouter. Rassemblés en trois rangées superposées, de part et d’autre des arbres, les sangliers, éléphants, chevaux, cerfs et autres fauves semblent envoûtés et montrent plus aucune agressivité. Des vertus apaisantes de la musique?
3. Sculptures du Porche de la Gloire de Saint-Jacques de Compostelle (1188): un concert céleste de musique divine
Le Porche de la Gloire se trouve à l’entrée de la nef de la célèbre cathédrale Saint-Jacques de Compostelle. Constitué de trois arches, une inscription indique qu’il fut conçu vers 1188 par Maître Mathieu (Maestro Mateo) dans le style roman. L’arche centrale flanquée de deux plus modestes) présente un tympan orné de la figure du Christ Pantocrator (c’est-à-dire en majesté), exhibant ses stigmates. Il est entouré des quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean, mais aussi d’anges présentant les instruments de la Passion.
Surmontant et encadrant cette scène se trouve une archivolte sculptée qui présente des hommes âgés, évoqués dans le récit biblique de l’Apocalypse selon saint Jean (4.4): « Autour du trône se trouvaient vingt-quatre trônes, et sur ces trônes vingt-quatre anciens étaient assis. Ils étaient habillés de vêtements blancs et portaient des couronnes d’or sur la tête. » Aussi retrouve-t-on en effet cette rangée de vieillards, dont certains sont coiffés d’une couronne ducale. Ils sont, pour la plupart, organisés par paire, dans l’attitude de la conversation. Si les figures étaient bien peintes à l’origine, la polychromie visible aujourd’hui a une datation plus tardive, vraisemblablement entre le XVe et le XVIIe siècle.
A Saint-Jacques de Compostelle, tous les vieillards sont musiciens et semblent s’apprêter à interpréter un concert céleste pour accompagner la scène principale. Cette dernière évoque le Jugement dernier, soit un motif récurrent dans la sculpture architecturale romane. La qualité de ces sculptures est étonnante, et notamment le soin apporté à la représentation des instruments de musique. On reconnaît notamment des harpes, des violes, des tambourins, ainsi qu’un organistrum au centre. Cet un instrument à corde, apparu vers le milieu du XIIe siècle, nécessite deux joueurs. L’architrave est donc un précieux document historique, en plus de son fort pouvoir symbolique et spirituel.
4. Le Concert champêtre du Titien (1500) : entre harmonie et inspiration
Peut-être n’avez vous jamais fait très attention à ce tableau, qui partage une salle avec la célèbre Joconde de Léonard de Vinci. Pourtant, il s’agit bien d’un chef-d’œuvre, longtemps attribué au maître vénitien Giorgione mais aujourd’hui identifié comme étant de la main de son disciple, Titien. Cette œuvre, qui a notamment inspiré le célèbre Déjeuner sur l’herbe d’Edouard Manet, présente un caractère tout aussi intriguant qu’énigmatique.
Titien, grand maître du Cinquecento vénitien, dépeint ici une scène de campagne, au sein d’un paysage vallonné. Au centre de la composition, deux jeunes hommes sont installés au sol. Le premier semble issu de haute société vénitienne, est vêtu d’un costume élégant aux manches bouffantes. Il joue du luth, tout en se tournant vers le second, dont l’allure est moins élégante avec son habit brun plus modeste et ses pieds nus. Tous deux sont absorbés par leur conversation ou par la musique qu’ils entendent, et paraissent isolés de ce qui se passe autour d’eux.
Ils partagent pourtant l’espace avec deux femmes nues, qui incarnent le canon de beauté idéal de la Renaissance vénitienne. La première, debout, s’apprête à verser de l’eau dans une vasque en pierre. La seconde, assise, tient une flûte en bois et tourne le dos au spectateur. Cet attribut pourrait l’identifier comme une personnification de la Poésie ou de la Musique, ce qui ferait d’elle le symbole de l’inspiration créative des jeunes hommes. Mais le berger avec son troupeau à l’arrière-plan permet aussi d’interpréter ce tableau comme une représentation de l’Arcadie: un paradis bucolique où cohabitent en harmonie les hommes, la nature et les arts.
5. Tambours à fente de l'île d'Ambrym (début XXe siècle): des sculptures - instruments de percussion
Ces grandes sculptures mélanésiennes ressemblent à des totems, mais sont en réalité des tambours à fente façonnés dans un arbre à pain. Le fût est en partie évidé pour créer une caisse de résonance. L’épaisseur des lèvres, de part et d’autre de la fente permet de produire un son plus ou moins grave et intense, selon le lieu de percussion.
Si les tambours à fente sont présents partout au Vanuatu, ceux de l’île d’Ambrym sont remarquables par leur décor. En effet, au-dessus de la fente, on reconnaît un visage stylisé au front haut, coiffé de plusieurs rangées superposées de formes pyramidales. Les yeux en forme de disque surmontent un nez proéminent, tandis que l’on peut apercevoir, sous le menton, des formes spiralées évoquant des dents de cochon – une monnaie d’échange essentielle aux rites sociaux dans cette région du monde.
Traditionnellement, ces tambours sont érigés sur le “natsara” ou place de la danse et appartiennent aux hommes de haut rang, qui les frappent avec un maillet en bois afin de communiquer au sein des villages (pour annoncer un décès, rassembler la communauté…), ou lors de cérémonies. Ces tambours monumentaux incarnent donc vraisemblablement de puissants ancêtres protecteurs, qui rythment de leur présence les événements marquants de la vie des habitants.
6. La Joueuse de guitare de Johannes Vermeer (1670-1672): le pouvoir des vibrations musicales
Johannes Vermeer est célèbre pour ses tableaux empreints de silence et de mystère, bien que la musique fût l’un de ses sujets de prédilection. Mais si la plupart des musiciens représentés par le maître de l’Âge d’Or hollandais semblent en retenue, voire immobiles, cette jeune guitariste, est assez différente. Il pourrait s’agir de l’une des deux filles du peintre, ce qui expliquerait la présence des livres mais aussi du tableau accroché sur le mur derrière elle, qui rappelle les paysages de Jan Hackaert, contemporain de Vermeer. Quoi qu’il en soit, elle incarne la jeunesse de son époque avec son élégant costume bordé de fourrure, très à la mode.
La jeune femme semble attirée par quelque chose – ou plus probablement quelqu’un – situé à l’extérieur du cadre qui nous est donné à voir. Son regard se dirige vers la gauche, et son air vif et joyeux suggère qu’elle échange avec un autre personnage, hors champ. La composition du tableau est d’ailleurs décentrée et rogne une partie du bras de la musicienne, comme si cette dernière s’apprêtait à nous quitter. Avez-vous remarqué que, malgré son sourire malicieux et son regard assuré, elle semble rougir, ce qui rend la scène encore plus intrigante.
A l’époque, la guitare était considérée comme un instrument diabolique, qui entraînerait les jeunes à s’adonner à des gestes scandaleux comme se tenir les mains en dansant…! Mais peut-être le plus saisissant dans cette œuvre de maturité (on reconnaît en effet le style tardif de Vermeer aux touches plus larges qu’il emploie) est sa parfaite synthèse entre intériorité et extraversion, immobilité et mouvement. Les doigts de la musicienne viennent de pincer les cordes de la guitare, et la scène est saisie dans un instant suspendu, où les cordent continuent à vibrer et les notes à résonner.
7. Katsushika Ōi, Trois femmes jouant des instruments de musique (1893): la tradition musicale japonaise à l'époque d'Edo
Vous ne connaissez sans doute pas le nom de Katsushika Ōi, mais il s’agit pourtant de l’une des artistes japonaises les plus influentes de son temps. Fille et assistante de Hokusai, créateur de la célèbre Grande Vague de Kanagawa, son talent n’avait rien à envier à celui de son père. Comme de nombreux autres peintres japonais de la première moitié du XIXe siècle, elle créa des estampes ukiyo-e (« images du monde flottant ») illustrant la vie urbaine de son époque. Katsushika Ōi se distingue cependant de ses contemporains par ses bijin-ga, ou peintures de belles femmes, mettant souvent en scène des courtisanes à Edo, l’actuelle Tokyo.
Ces trois musiciennes, intégrées à un rouleau suspendu sont réunies en cercle et interprètent un trio musical traditionnel appelé sankyoku. Quelques indices nous renseignent quant à leurs statuts respectifs. Au centre, une femme porte un costume avec de nombreuses couches, dont une robe avec un motif de papillons attirés par des toiles d’araignée l’identifie comme une apprentie-courtisane.
Elle joue du koto, un instrument à cordes pincées. A gauche une jeune citadine fait glisser son archet sur un kokyū, un instrument folklorique popularisé à partir du milieu du XVIIIe siècle. Enfin, à droite, une geisha d’âge mûr revêt une robe prune aux couleurs plus ternes et joue d’une sorte de luth: un shamisen à trois cordes.
Les trios de musiciennes de ce type étaient fréquemment engagées pour animer des fêtes et banquets dans les quartiers animés d’Edo. Mais outre la représentation d’une scène culturelle, il faut souligner l’originalité de la composition, avec la femme de dos et l‘agencement des figures en décalé qui crée une profondeur qui contredit la planéité générale de la peinture. Enfin, outre le traitement attrayant des couleurs, les subtils effets d’ombres sont caractéristiques du style de Katsushika Ōi.
8. Le Chahut de Georges Seurat (1889): la musique, la danse et la fête!
Dans ce tableau de Georges Seurat, la musique est au service d’une atmosphère festive. La scène se déroule dans un cabaret, où l’on voit quatre danseurs – deux femmes et deux hommes – exécuter un jeter de jambe vertigineux. Le titre du tableau, Chahut, désigne le spectacle qu’il interprètent: une danse populaire proche du cancan (consultez la vidéo ci-dessous pour en savoir davantage sur ses origines).
Cette figure, surnommée le « coup de pied à la lune », était l’une de celles qui donnait une réputation scandaleuse de cette danse jugée impudique, car dévoilant les sous-vêtements des danseuses. Le personnage masculin en bas à droite de la composition ne semble-t-il pas d’ailleurs profiter de la vue?
Mais le terme de chahut désigne également un grand vacarme, que l’on s’imagine ici aisément au vu de l’orchestre au premier plan. Outre l’accompagnement musical sonore et animé (mené par un chef d’orchestre lui-aussi aux premières loges du spectacle…!), le cadrage serré du tableau suggère un espace exigu à l’atmosphère agitée.
Le réseau de lignes au sein de la composition ne font que renforcer cette impression: on retrouver de nombreuses diagonales formées par les corps des musiciens et des danseurs, mais aussi des instruments. Georges Seurat s’inspire en effet des théories scientifiques de Charles Henry sur les effets psychologiques des lignes et des couleurs: les lignes diagonales, dites dynamogéniques, susciteraient alors la gaieté chez le spectateur.
Si les couleurs utilisées par le peintre rendent bien l’aspect blafard de la lumière artificielle, la technique divisionniste employée par Seurat contredit cette notion de mouvement. En effet, cette méthode lente et systématique consiste à appliquer de toutes petites touches de couleur pure, de sorte à ce que les tons se mélangent dans l’œil du spectateur. Le résultat donne au personnages des attitudes un peu figées, bien que les halos lumineux autour des figures (inspirée de la loi du contraste simultané des couleurs formulée par Eugène Chevreul) traduise bien l’effervescence qui règne dans cette salle.
9. La Fugue de Vassily Kandinsky (1914): les couleurs comme notes musicales
S’il est un artiste qui a réussi à créer un rapport intime entre peinture et musique, il s’agit bien de Vassily Kandinsky. Ce pionnier de l’abstraction est l’un des premiers à avoir franchi le pas de créer des œuvres non figuratives, inspirées notamment par la musique – un art que l’on ne peut ni voir, ni toucher, mais pourtant ressentir.
Dans son ouvrage fondateur Du Spirituel dans l’art, paru en 1911, Kandinsky écrivit même: « La couleur est la touche. L’œil est le marteau. L’âme est le piano aux cordes nombreuses. L’artiste est la main qui, par l’usage convenable, de telle ou telle touche, met l’âme humaine en vibration. »
Aussi, au cours des années 1910, Kandinsky parvint à déstructurer ses toiles et à éliminer toute représentation à la réalité. Dans Fuga (Fugue), c’est le cas non seulement grâce le format carré du tableau, qui ôte toute notion de portrait ou de paysage, mais aussi au titre, qui fait directement référence au langage musical.
La fugue est une forme d’écriture musicale à plusieurs voix, popularisée au XVIIe siècle, notamment par Jean-Sébastien Bach, où plusieurs mélodies cohabitent et s’harmonisent, donnant l’impression qu’un thème principal « fuit » d’une voix à l’autre.
Si l’on considère que le jaune et le bleu sont les deux couleurs dominantes de cette toile, on observe qu’elles apparaissent sous différents aspects: on observe notamment des variations de tons et de transparence. La forte présence du vert indique également le mélange de ces deux « mélodies », tandis que les bandes de hachures superposées en bas de la composition suggèrent un ensemble de voix à la rythmique saccadée.
Enfin, au centre du tableau, une zone en noir et blanc rappelle l’écriture musicale mais aussi l’importance des pauses et silences, tout en indiquant l’entrecroisement des notes / couleurs. Ainsi, Kandinsky parvient, sur une surface bidimensionnelle, à créer un « ordre polyphonique » dans sa peinture, qui transcrit de façon simultanée ce qu’une fugue musicale ne peut exprimer qu’en s’inscrivant dans le temps.
10. Chopin's Waterloo d'Arman (1962): la musique malmenée?
Le titre de cette œuvre est particulièrement éloquente. Cet instrument démembré et affiché proclame-t-il la défaite proclamée du fameux compositeur qui fit du piano son instrument de prédilection? Il s’agit sans aucun doute là d’une pointe d’ironie de la part de l’artiste. Comme d’autres membres fondateurs du Nouveau Réalisme – sorte de réponse française au Pop Art – Arman s’est illustré en développant son langage plastique singulier pour réagir à la réalité de son temps.
S’il est plus souvent connu pour ses accumulations d’objets variés présentés sous verre, l’autre démarche principale d’Arman est la réalisation de Colères, consistant en la destruction volontaire d’objets par l’artiste avant d’en exposer les éléments comme un tableau. Le plasticien a très souvent manipulé, les instruments de musique, et a expliqué son agressivité envers ces derniers par une expérience personnelle négative de la musique (peut-être l’avait-on forcé à prendre des cours de solfège contre son gré?).
Quoi qu’il en soit, Arman détruisait une contrebasse en 1961, puis ce piano droit l’année suivante, lors d’une performance à l’occasion de l’exposition Musical Rage à la galerie Saqqarah.
Mais au-delà d’un acte de vandalisme, ne pourrait-on pas voir en Chopin’s Waterloo une observation minutieuse de l’instrument? En effet, à partir de 1908, les cubistes Pablo Picasso et Georges Braque s’étaient amusés à déconstruire en peinture divers objets, dont des instruments de musique. En montrant uniquement des plans et arêtes, ils permettaient au spectateur de contempler l’objet sous toutes ses coutures d’un seul coup d’œil. De même, Arman expose les éléments du piano, agencés avec une volonté esthétique, et nous permet de voir à la fois le clavier, les cordes et les marteaux en feutre.
Bravo Charlotte! J’adore: le choix d’œuvres si variées, le thème et les commentaires toujours intéressants. Bon été, musical ou pas!
Coucou Charlotte,
La cathédrale de Santiago est splendide !
Des sculptures partout mais vraiment bien réalisées.
L’origine du french Cancan et sa musique entraînante .
La fugue de Vassiily est surprenante de couleurs qui s’assemblent parfaitement.
Le piano démembré est original ! Fallait y penser
C’était très intéressant pour moi qui ne connaît pas grand chose dans ce domaine.
Bon courage pour la suite : c’est à dire à la future Maman 👍