Le 8 mars est célébrée, à travers le monde, la Journée internationale des droits des femmes – une belle occasion de vous présenter une sélection (non-exhaustive!) de quelques artistes femmes qui m’inspirent. Peintres, sculptrices, photographes ou performeuses, ces femmes ont su mener une carrière propre, loin des idées reçues.
1/ Judith Leyster (1609-1660)
Judith Leyster est l’une des rares artistes femmes de l’Âge d’Or hollandais. Née en 1609 à Haarlem, son travail est remarqué dès l’âge de 19 ans. Dans cet Autoportrait réalisé vers 1630, Judith Leyster se met en scène en train de peindre. La jeune femme se retourne vers nous dans un mouvement rapide, comme si nous la surprenions en pleine action, tenant sa palette et ses quelques dix-sept pinceaux.
Sa robe élégante aux manches et au col en dentelle, en revanche, dénote bien plutôt une fierté de cette femme qui a intégré en 1633 la prestigieuse Guilde de Saint-Luc – une étape indispensable pour tout peintre désirant faire carrière et former des apprentis.
En raison de sa touche très libre, Judith Leyster a souvent été comparée à Frans Hals. Une certaine rivalité existait entre les deux artistes, puisque les archives rapportent que Leyster a fait un procès à Hals en 1635 pour lui avoir « volé » l’un de ses apprentis, et a obtenu le versement de dommages et intérêts.
Pourtant, l’histoire de l’art a longtemps attribué les toiles de Judith Leyster à Frans Hals, ou à son mari Jan Miense Molenaer, qu’elle épousa en 1636 avant de ralentir sa production. Heureusement, l’acquisition de La Joyeuse compagnie par le musée du Louvre en 1894 permettra de redécouvrir l’artiste, qui signait ses toiles avec le monogramme « JL⭐️ ». En effet, « Leyster » signifie « étoile polaire » en néerlandais.
2/ Rosa Bonheur (1822-1899)
Artiste-phare du courant réaliste, Rosa Bonheur fut la première femme peintre à connaître une renommée internationale. Née à Bordeaux, son père artiste décela vite son talent, estimant qu’elle ne tarderait pas à surpasser la célèbre portraitiste Elisabeth Vigée-le-Brun. En 1841, âgée de 19 ans, elle exposa pour la première fois au Salon. Elle remporta par la suite plusieurs médailles, de même qu’une première commande de l’Etat en 1848 pour un tableau agraire : Le Labourage nivernais.
En effet, Rosa Bonheur s’est d’emblée spécialisée dans la peinture animalière. Afin de pouvoir monter à cheval et fréquenter les marchés aux bestiaux sans être importunée, Rosa Bonheur, qui avait déjà les cheveux courts, obtint une permission de travestissement afin de porter des pantalons. En 1853, son tableau Le Marché aux chevaux lui apporte une célébrité internationale.
Rosa Bonheur, qui souhaitait mener une vie émancipée, ne s’est jamais mariée. En 1860, elle s’installe à By, où elle fait aménager un grand atelier et des espaces pour ses animaux – dont des chevaux, des yaks ou encore des lions, qui lui serviront de modèle. Ses œuvres attestent de son fin sens de l’observation et d’un talent inégalé pour rendre vivants les créatures qu’elle dépeignait.
En 1865, Rosa Bonheur est la première artiste femme à recevoir la Légion d’Honneur des mains de l’impératrice Eugénie qui aurait affirmé « Le génie n’a pas de genre ».
3/ Berthe Morisot (1841-1894)
Berthe Morisot est la petite fille du peintre Jean-Honoré Fragonard. Membre fondateur du mouvement impressionniste, elle était la seule femme parmi les 29 artistes représentés lors de leur première exposition collective en 1874. Elle a également vendu plus de toiles de son vivant que Claude Monet, Auguste Renoir ou Alfred Sisley.
Berthe Morisot est la femme la plus présente dans les toiles d’Edouard Manet, avec qui elle a entretenu une amitié proche. Elle épousa son frère Eugène, peintre lui-aussi. Ce dernier fut d’un grand soutien pour sa carrière, qui ne fut pas interrompue par leur mariage, ni par la naissance de leur fille Julie en 1878. Berthe Morisot signa toujours ses œuvres de son nom de jeune fille.
Si elle fut influencée par la palette sombre d’Edouard Manet au début des années 1870, Berthe Morisot trouva rapidement son style propre. De son maître Camille Corot, elle retint les tons clairs et le goût pour la peinture en plein air. Si ses sujets demeurent conventionnels, Morisot a poussé à son paroxysme la touche gestuelle et enlevée typique de l’impressionnisme. A ce titre, elle est sans doute la plus radicale des impressionnistes, avec son style esquissé et ses cadrages audacieux qui confrontent l’espace privé et l’espace public.
En 1891, Berthe Morisot écrivit dans un carnet : « Je ne crois pas qu’il y ait jamais eu un homme traitant une femme d’égale à égal et c’est tout ce que j’aurais demandé, car je sais que je le vaux ».
4/ Camille Claudel (1864-1943)
Dès l’enfance, Camille Claudel commença à façonner des sculptures dans des blocs d’argile qu’elle ramassait. Si elle rencontra une vive opposition de la part de sa mère, elle fut soutenue dans sa passion par son père et par le sculpteur Alfred Boucher, qui remarqua son talent.
En 1882, Camille Claudel loua un atelier avec d’autres jeunes sculptrices. Leur maître Alfred Boucher, se fit rapidement remplacer par Auguste Rodin. Ce dernier fut immédiatement séduit par le talent et le tempérament fougueux de la jeune femme. Deux ans plus tard, elle intégra son groupe de praticiens et collabora avec Rodin à de nombreux projets – elle aurait notamment été chargée des mains des fameux Bourgeois de Calais.
Une passion dévorante unit les deux sculpteurs jusqu’en 1892, nourrissant leurs œuvres respectives, même si Claudel chercha à se détacher de cette influence. En 1888, elle obtint une mention honorable au Salon des artistes français pour un groupe en plâtre intitulé Sakountala, d’après le récit du poète indien Kālidāsa. La sculpture, présentant les retrouvailles de deux époux longuement séparés par un sortilège, pourrait être considérée comme un pendant inversé du fameux Baiser de Rodin. L’homme étant ici agenouillé devant la femme et les nus sont traités avec une grande liberté. Le talent de Claudel apparaît dans le traitement des chairs vivantes, presque frissonnantes, anticipant le contact physique à venir.
Tragiquement, elle s’isola de plus en plus dans son travail et, souffrant de crises de paranoïa, allant jusqu’à détruire ses œuvres en 1912. L’année suivante, sa famille la fit interner dans un hôpital psychiatrique, où elle restera jusqu’à sa mort en 1943, sans jamais sculpter à nouveau. Son travail fut lentement réhabilité à partir des années 1950. Depuis 2017, un musée entier lui est consacré à Nogent-sur-Seine, rendant hommage à cette sculptrice de talent donc Rodin lui-même disait : “Je lui ai montré où elle trouverait de l’or, mais l’or qu’elle a trouvé est bien à elle.”
5/ Florence Henri (1893 1982)
Photographe de talent, Florence Henri traversé les avant-gardes picturales du début du XXe siècle. Née aux Etats-Unis d’un père français et d’une mère allemande, elle partit vivre à Rome suite au décès précoce de ses deux parents, et y rencontra des artistes liés au mouvement futuriste. Puis, âgée de 20 ans, Florence Henri partit pour Berlin où elle fréquenta Vassily Kandinsky, tandis que son compagnon, l’historien d’art Carl Einstein, l’initia à la peinture cubiste.
En 1924, Florence Henri s’installa à Paris. Elle étudia auprès d’André Lhote et de Fernand Léger tout en fréquentant des peintres comme Sonia Delaunay – une autre artiste qui aurait pu faire partie de cette sélection ! – ou Piet Mondrian. Mais en 1927, Florence Henri découvre le médium photographique lors d’un cours d’été au Bauhaus.
Les photographies de Florence Henri sont une synthèse des recherches picturales qu’elle a menées sur le cubisme et le constructivisme. Dans son Autoportrait de 1928, elle disposa des boules métalliques devant un miroir pour démultiplier l’espace, les lignes et les formes géométriques.
Florence Henri s’amusa également à découper ses photographies de natures mortes pour en faire des collages, qu’elle rephotographiait pour en unifier la surface, parvenant à un parfait équivalent photographique des peintures cubistes. Enfin, l’artiste signa de nombreux nus féminins, fournissant même des revues érotiques : une belle manière pour une femme de reprendre le pouvoir sur un genre longtemps réservé aux hommes.
6/ Frida Kahlo (1907-1954)
Frida Kahlo est sans doute l’artiste la plus célèbre de cette liste. Pour autant, on pourrait dire qu’elle est devenue artiste « par accident ». Dès l’enfance, Frida Kahlo a souffert d’une santé fragile. Atteinte d’une poliomyélite à l’âge de 6 ans qui la gênait pour marcher, elle rêvait de devenir médecin. Elle abandonna cette vocation en 1925, après un grave accident de bus dont elle sortit avec de nombreuses fractures. C’est alors qu’elle commença à peindre, alitée à l’hôpital, à l’aide d’un miroir fixé au plafond. « Ma peinture porte en elle le message de la douleur » dira l’artiste qui subit en tout 35 opérations chirurgicales au cours de sa vie… tout en produisant 150 tableaux !
En 1928, elle fit la rencontre Diego Rivera, un brillant artiste muraliste qui encourage Frida Kahlo à poursuivre son art. Leur relation tumultueuse fut marquée par les nombreuses infidélités de Rivera, qui blessèrent profondément la jeune femme, tout en l’encourageant à s’émanciper encore davantage. Profondément engagée pour les droits des femmes, Frida Kahlo se revendiquait ouvertement bisexuelle, aurait eu des liaisons avec Léon Trotsky et Joséphine Baker, entre autres.
Très fière de ses origines, Frida Kahlo parvint à une synthèse entre les courants picturaux modernes, venus d’Europe, et l’art populaire mexicain. Si André Breton, qu’elle rencontra en 1938, souhaita la rattacher au surréalisme, Frida Kahlo refusa que son art soit ainsi « catégorisé ». Une majorité des 55 autoportraits que l’artiste produisit au long de sa vie la montrent avec des coiffures fleuries sophistiquées, dans une végétation luxuriante, entourée d’animaux tels que des singes ou des perroquets, dans un style qui lui est resté parfaitement singulier.
7/ Barbara Hepworth (1903-1975)
Barbara Hepworth est sans nul doute l’un des plus grands sculpteurs de sa génération – et non « sculptrices », car elle ne souhaitait pas être désignée comme telle. Fascinée par les formes qu’elle rencontrait dans la nature, cette artiste anglaise native du Yorkshire créa près de 600 sculptures entre 1925 et 1975, l’année de sa mort.
Élève du Royal College of Art de Londres dans les années 1920, elle préconisait, tout comme son ami Henry Moore, de ne pas faire d’esquisses préparatoires, préférant travailler directement à l’échelle. En effet, Barbara Hepworth travailla majoritairement avec la pierre, le bois et le bronze. Lorsqu’elle utilisait le plâtre, c’était en couches épaisses autour d’une armature métallique afin de le « tailler » ensuite, à la manière d’un bloc de marbre.
Au cours des années 1930, Barbara Hepworth abandonna toute référence au réel pour se consacrer à l’abstraction, encouragée notamment par ses échanges avec des artistes comme Georges Braque ou Piet Mondrian. Elle explora les creux et les pleins, cherchant à traduire les sensations corporelles de son rapport à la nature, notamment celle de St Ives, en Cornouailles, où elle s’installa avec sa famille en 1939. Ainsi, la fameuse sculpture Pélagos évoque le roulement des vagues, tandis que les cordes symbolisent, dit-elle, « la tension que je ressens entre moi, la mer, le vent ou les collines ».
La vie personnelle de Barbara Hepworth fut mouvementée puisqu’elle eut deux maris et quatre enfants, dont des triplés, sans parler de la guerre. Mais elle ne cessa jamais de créer. La dernière décennie de la carrière de Barbara fut particulièrement prolifique. En 1968, elle déclara : « tout en restant constante avec ma conviction sur la vérité des matériaux, je me suis trouvé une plus grande liberté. »
8/ Niki de Saint-Phalle (1930-2002)
Catherine Marie-Agnès Fal de Saint-Phalle fut surnommée « Niki » par sa mère américaine dès sa petite enfance. Née à Neuilly-sur-Seine, elle grandit aux Etats-Unis et commença à réaliser des dessins composés de lignes courbes à l’âge de 6 ans. Niki de Saint-Phalle exerça d’abord le métier de mannequin pour des revues telles que Vogue, Life Magazine ou Elle, de ses 17 à ses 25 ans.
Autodidacte, elle se rapprocha des Nouveaux Réalistes en 1960, notamment grâce à Daniel Spoerri et à Jean Tinguely, qui deviendrait son second mari. Mais le 12 février 1961, enthousiasmé par le premier des Tirs de Niki de Saint-Phalle, le critique d’art Pierre Restany, l’invita à rejoindre officiellement le groupe. Sa démarche était effectivement très novatrice : l’artiste se filmait en train de tirer à la carabine sur des sacs préalablement remplis de peinture, fixés à un support et recouverts de plâtre. Entre peinture, sculpture et performance, la création de Niki de Saint-Phalle passait alors par la destruction.
Très engagée pour la cause des femmes, elle déclara : « Je compris très tôt que les hommes avaient le pouvoir et ce pouvoir, je le voulais. Oui, je leur volerais le feu. Je n’accepterais pas les limites que ma mère tentait d’imposer à ma vie parce que j’étais une femme. » En 1964, elle commença à créer des Nanas, sculptures monumentales en papier mâché ou polystyrène de femmes grandes, imposantes et opulentes, incarnant peut-être la société matriarcale que l’artiste appelait de ses vœux.
Enfin, en 1979, elle se mit au travail sur son œuvre d’art total : son Jardin des Tarots à Capalbio, en Toscane – un jardin de sculptures géantes recouvertes de mosaïques de verre et de céramique, inspirées des 22 arcanes du tarot de Marseille, qui ouvrit au public en 1998. Pendant 13 ans, et de façon très symbolique, Niki de Saint-Phalle vécut à l’intérieur de sa sculpture de l’Impératrice.
9/ Ana Mendieta (1948-1985)
Née à Cuba en 1948, Ana Mendieta fut l’une des nombreuses enfants envoyée aux Etats-Unis en 1961 suite à la révolution, dans le cadre de l’opération Peter Pan. Elle étudia les arts plastiques à l’université de l’Iowa, avec une approche multidisciplinaire. A la croisée de la photographie, de la vidéo, du Land Art et de la performance, l’œuvre d’Ana Mendieta est profondément singulier.
Sa série Silueta, développée entre 1973 et 1980, est particulièrement fascinante. L’artiste met en scène la représentation stylisée d’un corps féminin et la confronte aux éléments. Ainsi, inspirée par les rituels de la Santería, religion cubaine syncrétique fusionnant des pratiques africaines et catholiques, Ana Mendieta enflamme l’une de ces Siluetas et la filme, illuminant sur le ciel nocturne d’Oaxaca, au Mexique, avant de se consumer. La figure peut évoquer une déesse-mère ou encore un arbre de vie.
Dans le film Super 8 Creek en 1974, Ana Mendieta fit directement et littéralement corps avec les éléments – avec l’eau en l’occurrence. Dans une oeuvre sans début ni fin, exempte de toute narration, le spectateur observe l’artiste allongée nue dans le San Felipe Creek à Oaxaca, à la fois puissante, paisible et vulnérable, à l’image de la condition féminine, explorant sa relation avec la terre-mère et peut-être, la puissance du féminin.
La carrière d’Ana Mendieta fut interrompue par sa mort brutale en 1985, suite à sa chute de la fenêtre de l’appartement new-yorkais qu’elle partageait avec son mari, l’artiste minimaliste Carl André. Les circonstances peu claires de sa mort (bien que Carl André ait été acquitté) ont fait d’Ana Mendieta le symbole du combat féministe contre les violences faites aux femmes.
10/ Yayoi Kusama (1929-)
Yayoi Kusama est aujourd’hui la femme-artiste la plus vendue au monde. Elle commença à dessiner dès l’enfance – mais cette dernière était loin d’être idyllique. L’artiste japonaise raconte avoir eu la sensation de disparaître dans les champs de fleurs de ses parents cultivateurs, tandis que sa mère, qui ne soutenait guère les intérêts artistiques de sa fille, détruisait régulièrement son travail ou lui confisquait ses fournitures. Elle lui demandait, en outre, d’espionner son père, qu’elle surprit en effet plusieurs fois en plein adultère. Aussi les fleurs et phallus sont-ils récurrents dans l’œuvre de Yayoi Kusama, de même que les pois.
Partie vivre à New York en 1958, elle peina initialement à s’imposer en tant que femme japonaise, dans le milieu artistique très masculin. Mais elle réussit finalement à exposer et gagna progressivement en popularité au cours des années 1960 avec ses performances et ses environnements.
En effet, en se basant sur ses hallucinations visuelles qu’elle vécut dès l’enfance, notamment à partir d’une nappe à pois dont le motif semblait s’échapper pour envahir l’espace aux alentours, Yayoi Kusama conçut des environnements – des espaces qui, au-delà des installations, englobent le spectacteur. J’ai personnellement un souvenir très vif de ma découverte de Kusama lorsque j’étais adolescente, à travers une œuvre intitulée Fireflies (Lucioles) : une salle recouverte de miroirs et de petites lumières, avec de l’eau au sol, créant un espace onirique se déployant à l’infini.
De la même manière, Yayoi Kusama, qui choisit de vivre, depuis 1977 dans un hôpital psychiatrique à Tokyo, travaille chaque jour dans son atelier, répétant à l’infini les motifs qui cristallisent ses angoisses, dans une démarche thérapeutique.
Bravo pour cet article passionnant ! J’ai découvert l’histoire de Anna Mendieta. Annette Messager ne fait pas partie de cette liste c’est dommage car sa place prépondérante sur la scène artistique internationale est rare pour une française.
Merci beaucoup Delphine de ton commentaire. En effet pour Annette Messager! à inclure dans une nouvelle sélection l’an prochain 🙂
Hannah Hoch, Sophie Calle, Cindy Sherman, Emily Carr, Joan Mitchell, Bérénice Abbott, Imogene Cunningham, Sophie Taeuber Arp, et tant d’autres, souvent oubliées. Merci Charlotte pour ce rappel essentiel.
Je sais à quel point ce sujet vous tient à cœur, chère Viriginie 🙂 heureusement, la recherche s’intéresse de plus en plus aux femmes et à leur rôle souvent minoré dans l’histoire de l’art!
Le choix est trop difficile car toutes ces artistes sont très talentueuses.
Bien sûr j’adore le travail de Berthe Morisot dont la rétrospective de 2019 était fantastique, j’adore aussi le travail et l’énergie de Camille Claudel, le parcours de Niki de Saint Phalle (j’avais vu l’expo trois fois au Grand Palais!) , celui de la Japonaise Kusama et le travail coloré de Frida Kahlo….je constate que malheureusement, plusieurs parmi elles ont eu des parcours personnels compliqués.
Merci de m’avoir fait découvrir Florence Henri.
Mais je crois quand même que mon coup de coeur va à Barbara Hepworth. J’ai véritablement eu un coup de foudre pour son travail lors de la dernière visite faite ensemble au Musée Rodin!! Un véritable éblouissement
Bonjour Charlotte.
Berthe Morisot me touche beaucoup : j’apprécie particulièrement sa peinture et aussi les impressionnistes.
Merci à vous.
Gilles Duvernay