10 œuvres d’art célébrant l’amour pour la Saint-Valentin
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Si les origines de l'amour pour la Saint-Valentin demeurent assez floues, on pense qu'elles sont à trouver dans les Lupercales, une festivité païenne célébrée chaque année à Rome entre le 13 et le 15 février.

Transformée en commémoration du saint Valentin (un évêque qui mariait en secret des jeunes gens), l'association du 14 février avec une fête de l'amour remonterait cependant plutôt au XIVe siècle anglais. En effet, dans son poème Le Parlement des oiseaux, le poète Geoffrey Chaucer écrivit:
"C'était le jour de la saint Valentin, lorsque tous les oiseaux viennent choisir leur partenaire". Regardons ensemble, à travers les siècles, dix œuvres d'art qui mettent l'amour à l'honneur!

1. Le bonheur conjugal en Egypte ancienne : Statue d’Horemreb et de son épouse, 1300-1250 avant J.C.

Cette double-statue du Nouvel Empire est l’un des joyaux de la collection égyptienne du British Museum. Deux époux se tiennent assis sur des fauteuils dont les pieds prennent la forme de pattes de lion. La sophistication de leurs perruques, ainsi que leurs costumes (tunique à amples manches, pagne et sandales pour lui, vêtement fluide nouée sous la poitrine pour elle), permettent de dater l’œuvre de la fin de la 18ème ou du début de la 19ème dynastie, mais aussi de confirmer leur appartenance à l’aristocratie.

Malgré l’excellent état de conservation de cette sculpture, l’identité des personnages resta longtemps inconnue. C’est, paradoxalement, la lacune au niveau des mains de la figure féminine permit de la révéler. En 1976, une équipe d’archéologues britanniques et néerlandais trouva un fragment correspondant à trois mains entrelacées dans la chambre funéraire du pharaon Horemheb. En 2009, un moulage permit de confirmer qu’elles appartenaient à la statue du British Museum.

Les mariés sont Horemheb, chef des armées de Toutankhamon, qui deviendrait pharaon à son tour et son épouse Amenia. L’emplacement originel des mains constitue d’ailleurs la clef-de-voûte de la valeur affective de l’œuvre: Amenia tenait de ses deux mains celle de son mari. La tendresse de ce geste, assez rare, rend la sculpture particulièrement touchante.

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Statue d’Horemreb et de son épouse, 1300-1250 avant J.C. Pierre calcaire, 130 cm. British Museum, Londres.

2. L'amour courtois du Moyen Âge: Codex Manesse, 1310-1340

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Page représentant le seigneur Konrad von Altstetten, extrait du Codex Manesse, Planche 249V, 1310-1340. Manuscrit enluminé, 35,5 x 25 cm. Bibliothèque de l’Université de Heidelberg (Allemagne).

Au Moyen Âge, l’art d’aimer était codifié par des règles qui inspira de nombreux écrits et représentations artistiques. L’amour courtois désignait une façon de chérir son ou sa bien-aimé(e) avec respect, honnêteté… et bien-sûr courtoisie. La tendance connut un essor particulier au XIIe et XIIIe siècle, partout en Europe.

Le Codex Manesse constitue l’un des ouvrages les plus célèbres de cette production. Il rassemble des chansons d’amour courtois en allemand médiéval, composées par quelques 140 Minnesänger, ou troubadours. Les textes furent compilés et illustrés à Zürich au début du XIVe siècle, vraisemblablement à la demande de la famille Manesse.

Sur ce feuillet est représenté Konrad von Altstetten, qui travaillait comme intendant pour l’abbé de Saint-GallLa partie supérieure de l’enluminure présente l’écusson et heaume du seigneur. La scène, étonnamment intime, montre ici le troubadour se reposant dans les bras de sa dulcinée, une belle femme à la longue chevelure blonde.

Les amoureux sont enlacés, joue contre  joue, dans un geste affectueux. Ils semblent se trouver dans un jardin: autour d’eux se déploient les branches ondulées d’un rosier qui porte des fleurs mais aussi de simples boutons, symboles de leur idylle florissante… Quant à Konrad, il revient vraisemblablement de la la chasse car sur sa main gantée se tient un faucon – peut-être une manière d’évoquer ses ardeurs apprivoisées. 

3. La passion maîtrisée par l'amour? Alessandro Allori, Vénus désarmant Cupidon, après 1570

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Alessandro Allori, Vénus désarmant Cupidon, après 1570. Huile sur bois, 143 x 226 cm. Montpellier, musée Fabre.

Vous connaissez sans aucun doute Vénus, la déesse romaine de l’amour et de la beauté. Dans ce tableau, on la retrouve en étendue de tout son long sur un élégant drapé bleu. Mais loin de se limiter à une égérie alanguie, nous la voyons ici disciplinant son fils Cupidon… Ce dernier, fréquemment associé aux images de la Saint-Valentin, se voit ici confisquer son arc et ses flèches, l’empêchant de viser et piquer un futur couple d’amoureux. 

La thématique de l’amour reste présente avec les deux colombes qui se béquètent parmi les roses au premier plan. Quant à la sphère dorée, il s’agit de la pomme d’or remise à Vénus par le prince Troyen Pâris, lorsque ce dernier la désigna comme étant la plus belle, évinçant Junon (épouse de Jupiter) et Minerve (déesse de la sagesse et de la guerre). L’arrière-plan, en revanche, est plus discret: aux pieds de Vénus, on aperçoit un lapin, symbole de volupté, ainsi qu’un couple se précipitant dans l’antre de la forge de Vulcain, qui évoque l’enfer. Il semblerait alors que Vénus appelle ici à la modération en matière d’amour… 

Le peintre de cette scène est Alessandro Allori, disciple de Bronzino et représentant du courant maniériste florentin. En attestent notamment les proportions allongées des corps et la sensibilité de la musculature, héritée de Michel-Ange.  L’artiste se serait d’ailleurs peut-être basé sur un prototype de Vénus désarmant Cupidon réalisé par Michel-Ange. L’aspect émaillé de la peinture, de même que la froideur de la lumière, sont en revanche caractéristiques de Bronzino, et nourrissent le contenu moralisateur de ce tableau, qui a pourtant appartenu à Philippe d’Orléans (1674-1723), le Régent, pourtant connu pour ses moeurs dissolues… 

4. L'union sacrée des principes masculin et féminin: Le Mariage de Shiva et Parvati, 1766

Sur une plaque en ivoire, qui faisait peut-être partie d’une boite à bijoux, est sculptée la scène du mariage de Shiva et Parvati, avec Vishnu et Lakshmi en guise de témoins. Appelée Kalyanasundara en sanskrit, cette iconographie est très populaire en Inde du Sud. Le relief a probablement doute un lien avec le Grand temple de Madura, qui célèbre chaque année cette union sacrée.

Le couple divin est en réalité une métaphore de l’union des principes masculin et féminin, qui selon la cosmogonie hindoue sont le fondement de l’univers. Parvati, déesse de l’amour et de la fécondité, apporte un équilibre à la passion débridée de Shiva, capable de destruction.

Au sein de cette composition foisonnante, de nombreux détails s’imbriquent. Shiva tend sa main droite vers celle de Parvati. Les deux dirigent leur paume vers le haut pour recevoir le liquide sacré versé par Vishnu au moment de leur union. Les mariés sont coiffés de couronnes hautes, appelées jatamakutas, et sont parés de nombreux bijoux. Dans sa main gauche, Shiva tient une gerbe de fleurs… peut-être destinée à Parvati ?

Peut-être avez-vous remarqué la seconde paire de mains de Shiva? On y aperçoit deux de ses attributs: le mriga, ou cerf à sa gauche,  son parashu (hâche de guerre) à sa droite. Enfin, à sa gauche se tient un gana, un nain membre du cortège de Shiva.

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Le Mariage de Shiva et Parvati, 1766. Madura, Tamil Nadu, Inde du Sud. Ivoire et traces de jus de tamarin, 16,5 x 11 cm. © Victoria and Albert Museum, London.

5. Le triangle amoureux au temps du libertinage : Jean-Honoré Fragonard, Les Hasards heureux de l’escarpolette, 1767-1768

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Jean-Honoré Fragonard, Les Hasards heureux de l’escarpolette, 1767-1768. Huile sur toile, 81 x 64,2 cm. Wallace Collection, Londres.

La génèse du tableau Les Hasards heureux de l’escarpolette est assez savoureuse: un membre anonyme de la cour aurait demandé au peintre d’histoire Gabriel François Doyen de le peindre caché dans les buissons, regardant sa maîtresse sur une balançoire, poussée par un évêque. Devant le refus de Doyen , Jean-Honoré Fragonard accepta la sulfureuse commande.

Dans un jardin à la végétation sensuellement luxuriante, une jeune femme vêtue d’une élégante robe bordée de dentelle, se trouve effectivement au sommet d’un triangle amoureux. Tandis qu’un homme plus âgé donne de l’élan à la balançoire, un courtisan est allongé dans les buissons pour profiter de la vue interdite.

En réponse à l’inspiration libertine de son commanditaire, Fragonard proposa une composition dynamique, pleine de mouvement: la robe de la jeune femme flotte dans les airs, de même que son escarpolette, saisie en plein vol. La touche picturale de l’artiste reflète cette légèreté avec des coups de pinceau libres et enlevés.

 

Si les mœurs de l’époque autorisaient les hommes à avoir une maîtresse, elle ne toléraient qu’une femme ait un amant qu’à condition d’avoir déjà donné un fils à son mari et de faire preuve d’une discrétion absolue. Peut-être est-ce pour cela que la sculpture à gauche, inspirée par L’Amour menaçant de Falconet, semble nous sommer de garder le silence. Quant à la balançoire qui élève la jeune femme en tant qu’objet de toutes les convoitises, suggère-t-elle que son cœur balance entre les deux hommes à ses pieds, ou plutôt que sa position précaire pourrait lui porter préjudice?

6. Amour éprouvé, Amour retrouvé: Antonio Canova, Psyché ranimée par le baiser de l’Amour, 1787-1793

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Antonio Canova, Psyché ranimée par le baiser de l’Amour, 1787-1793. Marbre, 155 x 168 x 101 cm. Musée du Louvre, Paris.

Seulement vingt ans après Fragonard, retrouvons Cupidon, également connu sous le nom d’Amour ou Éros. Ce chef-d’œuvre du musée du Louvre, réalisé par Antonio Canova à la fin du XVIIIe siècle, montre une scène fortement inspirée de l’Antique. L’histoire d’Amour et Psyché est racontée par l’auteur latin Apulée et attribuée à Platon. 

Psyché était une princesse à la beauté telle qu’elle dépassa celle de la déesse Vénus. Terriblement jalouse, cette dernière demanda à son fils Amour de faire en sorte qu’elle tombe amoureuse d’un monstre repoussant. Pendant ce temps, un oracle conseilla aux parents de Psyché de l’abandonner à son sort. Sauvée par Zéphyr, dieu du vent, elle fut emportée vers un merveilleux palais. Chaque nuit, dans l’obscurité complète, Amour, qui s’était épris de Psyché, la rejoignit, à la condition qu’elle ne cherche pas à connaître son identité. Mais Psyché finit toutefois par porter une bougie pour voir son amant, et Amour prit la fuite

Psyché souhaita ardemment son bien-aimé, mais la déesse Vénus, toujours en colère, lui infligea de nombreuses épreuves impossibles pour l’en empêcher. Grâce à l’intercession de diverses divinités, elle les réussit néanmoins toutes, jusqu’à revenir vivante des Enfers avec, dans un flacon, le secret de la beauté de Proserpine. Mais, victime de sa curiosité, elle ouvrit le contenant qui était en réalité remplie d’un poison qui la fit sombrer dans un sommeil éternel. 

Le moment que choisit d’immortaliser Canova est celui où Amour, parti lui aussi en quête de Psyché, la retrouve et parvient à la raviver avec un baiser. La composition savante crée une forme triangulaire, puis une spirale ascensionnelle qui focalise l’attention du spectateur sur le ballet des bras et des visages, qui s’approchent l’un de l’autre dans l’anticipation d’un baiser longtemps attendu… Les ailes d’Amour forment, enfin, un second triangle qui équilibre l’ensemble de la sculpture.

7. Le repos après l'amour: Henri de Toulouse-Lautrec, Dans le lit, 1893

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Henri de Toulouse-Lautrec, Dans le lit, 1893. Huile sur carton marouflé sur bois, 54 x 70,5 cm. Musée d’Orsay, Paris.

Henri de Toulouse-Lautrec, né dans une famille aristocratique à Albi, décida à l’âge de 17 ans de monter à Paris pour devenir peintre. Ses œuvres témoignent de la vie nocturne dans le Paris de la Belle Époque, notamment dans les maisons closes. Il parvint à s’immiscer dans l’intimité des prostituées, à qui il inspirait confiance, livrant des tableaux touchants avec un regard affectueux.

Dans le lit dépeint deux femmes tournées l’une vers l’autre, plongées amoureusement dans les yeux l’une de l’autre. Les petites touches graphiques, typique de Toulouse-Lautrec, confèrent un aspect vibrant à la scène, pourtant immobile. Enveloppées dans leurs couvertures, leurs têtes encadrées par la blancheur des oreillers, elles sont isolées du monde alentour. Leur silence porte cependant l’écho des émois qui les transportent. L’atmosphère chaleureuse se reflète d’ailleurs dans la palette chromatique. 

L’œuvre appartient à une série de 4 montrant différents moments d’une tendre étreinte entre deux jeunes prostituées. Le cadrage est à chaque fois serré autour du sujet, focalisant l’attention du spectateur sur l’amour qui unit les deux protagonistes. Malgré la proximité, nous restons discrètement à l’écart, sans perturber l’intimité de la scène.

S’agit-il d’une scène de repos après l’amour, comme pourraient le suggérer les joues, oreilles et lèvres rosées? Ou encore un tendre réveil matinal ?

8. Entre passion et doutes... Gustav Klimt, Le Baiser, 1908

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Gustav Klimt, Le Baiser, 1908-1909. Huile et feuille d’or sur toile, 180 x 180 cm. Palais du Belvédère, Vienne.

Avec Le Baiser de Gustav Klimt, nous sommes transposés dans un univers onirique. Sur un resplendissant fond doré surgit la forme de deux amants enlacés, posés sur un tapis de fleurs. Tandis que leurs têtes sont pressées contre le bord supérieur du tableau, leur équilibre instable semble les placer au bord d’un précipice. Seraient-ils sur le point de perdre pied ?

L’homme est vraisemblablement Klimt lui-même, en compagnie d’Emilie Flöge, la muse de l’artiste. Issue d’une famille bourgeoise de Vienne, cette dernière décida de ne pas se marier pour poursuivre sa carrière florissante de créatrice de mode. Or, l’attitude corporelle de la femme face à l’étreinte enthousiaste de son amant rend sa résistance palpable… Ses orteils sont crispés, son visage serein mais légèrement détourné, comme si elle était en proie aux doutes.

Et pourtant, l’osmose est indéniable dans cette toile aux matériaux opulents, qui donnent une unité visuelle aux amants, malgré les motifs des vêtements qui marquent la différence de chacun. Tandis que le personnage masculin est orné de formes rectangulaires verticales, le vêtement de la femme revêt des motifs colorés circulaires et ovoïdes.

Le Baiser de Gustav Klimt est la dernière œuvre de sa période dorée qui dura dix ans. L’aspect décoratif de l’œuvre, caractéristique de la Sécession viennoise mais aussi inspiré par les mosaïques byzantines vues par l’artiste à Venise, confèrent une dimension universelle à ce couple, tiraillé entre passion et retenue.

9. L'amour "cliché": Robert Doisneau, Le Baiser de l’Hôtel de Ville, 1950

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Robert Doisneau, Le Baiser de l’Hôtel de Ville, 1950

Cette célèbre photographie, reproduite à de très nombreux exemplaires, est devenue l’image paradigmatique de l’amour parisien. Mais saviez-vous que ce cliché supposément “volée” avait en fait été orchestrée de toutes pièces avec la complicité de deux étudiants en théâtre ?

En tant que photographe humanisteRobert Doisneau cherchait à immortaliser les moments et les émotions du quotidienEn 1950, il reçut une commande de la part du magazine américain Life sur le thème de l’Amour à Paris. Or, à l’époque, il était moins fréquent qu’aujourd’hui de voir des couples s’étreindre dans la rue. Doisneau décida alors de faire appel à deux apprentis-comédiens – mais qui se fréquentaient réellement – et il les fit poser à différents endroits dans Paris. L’Hôtel de Ville fut l’emplacement retenu pour la photographie finale. 

Le point de vue adopté par le photographe est celui d’un client attablé à une terrasse de café, tel l’homme que nous voyons dans le coin inférieur gauche de la composition. De ce fait, Doisneau donne une impression de reportage sur le vif, et place le spectateur en tant que témoin d’un baiser passionné échangé par deux amoureux. Seul le regard de la jeune femme derrière l’étudiant en théâtre semble indiquer la présence du photographe et rompre l’impression de spontanéité.

Si l’image est devenue culte, c’est parce que le couple est immobile, tandis que plusieurs passants avancent dans la même direction derrière eux. Le temps de ce baiser, le temps semble s’être arrêté. Enfin, la mise au point choisie par Robert Doisneau fixe l’objectif sur les amoureux, dans leur bulle, tandis que tout ce qui les entoure demeure flou.

10. L'amour adoucit les mœurs : Banksy, Kissing Coppers, 2005

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Banksy, Kissing Coppers, 2005. Oeuvre murale originale réalisée au pochoir, Brighton.

Kissing Coppers (“Flics s’embrassant”) est l’une des œuvres les plus célèbres de Banksy, street artiste à la notoriété mondiale mais à l’identité mystérieuse, mais dont on pense qu’il s’agit d’un homme originaire né à Bristol vers 1974. La peinture, réalisée au pochoir, fut repérée pour la première fois en 2005, sur le mur d’un pub dans la ville côtière de Brighton, au Sud de l’Angleterre.

Deux policiers britanniques échangent un fougueux baiser. La scène paraît décalée. Or, Banksy utilise souvent des images subversives ou qui prêtent à sourire pour faire passer des messages plus sérieux. Il semblerait que cette peinture murale soit un appel à la tolérance vis-à-vis de l’orientation sexuelle. En effet, l’artiste érige des représentants de l’autorité publique en figures de proue de la communauté gay.

Le choix de Banksy d’avoir représenté des policiers en uniforme et non des civils est d’autant plus intéressant que le Street Art reste une pratique illégale. Certains ont pu y voir un pied-de-nez envers les forces de l’ordre. Pourtant, l’œuvre semble davantage marquer une volonté d’humaniser les policiers, en les plaçant du côté du progrès social et en exposant une tendresse rarement associée à la profession.

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Virginie Gaucher
Virginie Gaucher
3 années il y a

Je choisis le codex Manesse: avec leurs joues rondes , leur air naïf et la colombe, ce sont des amoureux Peynet de l’époque!

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